Comment l’hypnothérapie peut-elle aider à surmonter un deuil ?

Lorsqu’un proche décède, une succession d’émotions négatives nous envahit : sidération, refus de voir la réalité, tristesse, désespoir, angoisse, solitude…

On dit que pour « faire son deuil », deux années où l’on passe par différentes phases sont en général nécessaires.

Au-delà de ces 2-3 ans, si l’on continue à ressentir une tristesse profonde, qui empêche de vivre, d’avancer, de se projeter, si la douleur persiste, alors il vaut mieux se faire accompagner.

L’hypnothérapie peut aider à tout moment, à soulager la douleur, que ce soit dans les semaines ou les mois qui suivent la disparition de l’être cher ou après ces deux années, si la douleur ressentie est trop envahissante…

Lorsque je reçois Karine, elle me raconte qu’elle a des crises d’angoisse depuis 6 mois, sans arriver à faire le lien avec un événement en particulier. Je lui demande si elle a consulté un médecin à ce sujet-là, et elle me répond que tout est normal. Par ailleurs, elle a de bonnes relations avec son mari, et ses enfants vont bien. Son travail se passe bien également.

En creusant un peu, j’apprends qu’elle a perdu sa mère à 12 ans, des suites d’une maladie. Sa mère avait alors 32 ans. C’est en discutant avec moi que Karine fait le lien et réalise qu’elle a justement eu 32 ans il y a 6 mois. Nous comprenons ensemble que ses crises d’angoisse sont dues à la peur de mourir, comme sa mère, à 32 ans. Tout cela est inconscient bien-sûr. Karine me dit que le décès de sa mère fut un choc, un traumatisme, et elle réalise qu’elle n’a jamais fait le deuil. 17 ans plus tard, elle pleure encore en évoquant sa mère.

Pendant la séance, j’accompagne Karine dans ce processus de deuil. Karine est prête, et grâce à l’état d’hypnose, le travail se fait en douceur. Karine se sent rapidement soulagée. Lorsqu’elle revient me voir la semaine suivante, elle a retrouvé de l’énergie, et ne parle plus de crises d’angoisse.